Cher lectrice, cher lecteur,
Imaginez un juge marchant sur le pont enjambant la Saône à Lyon.
Ce magistrat se rend au magnifique palais de Justice de Lyon. Mais sur le pont, il croise le regard insistant d’un homme…
Un homme inquiétant ?
Cet homme a la quarantaine et il est maghrébin. Il lui dit :
- Vous êtes le juge Fenech ?
Le juge répond de manière un peu méfiante :
- Oui…
- Je m’appelle Abdelkrim, vous ne vous souvenez pas ? Je tenais à vous remercier pour m’avoir collé un mois en prison quand j’avais 16 ans !
Puis l’homme ajoute :
- « Grâce à vous, je n’ai plus jamais recommencé mes bêtises. Vous êtes le premier juge qui m’a fait prendre conscience que je faisais n’importe quoi. Aujourd’hui, j’ai un travail et je suis père de famille. Merci monsieur le juge ! »
Georges Fenech (qui n’a aucun souvenir de cette affaire qui a plus de 20 ans) lui fait simplement part de sa satisfaction…
Il reprend sa route le cœur léger. Voilà une rencontre qui confirme toute sa philosophie de magistrat.
Georges Fenech est un ami de l’Institut pour la Justice
Cet épisode est extrait du dernier livre de Georges Fenech.
Il confirme que la sévérité est bien souvent le meilleur service qu’un juge peut rendre à un délinquant.
Et qu’à l’inverse, le laxisme, qui détruit la tranquillité des gens honnêtes, est souvent une condamnation à perpétuité qui ne dit pas son nom…
Ces principes, évidents à toute personne dotée de bon sens, ne font cependant pas l’unanimité auprès de toute une partie de la magistrature.
C’est ce raconte Georges Fenech dans son dernier livre : « L’ensauvagement de la France : la responsabilité des juges et des politiques ».
Georges Fenech est un grand ami de l’Institut pour la Justice depuis des années. C’est lui qui a invité à plusieurs reprises notre association à l’Assemblée nationale lorsqu’il était député.
Magistrat pendant plus de 20 ans, il a dirigé l’Association professionnelle des Magistrats, le seul syndicat de magistrat s’opposant au Syndicat de la Magistrature.
Se sentant en minorité et insatisfait de l’immobilisme de la magistrature, il s’est mis en disponibilité pour devenir député UMP de 2002 à 2017.
Il a dirigé la Miviludes, puis, notamment, la commission parlementaire sur les attentats de 2015…
Un livre référence
Je n’ai pas peur de le dire, à la lecture du livre de Georges Fenech, j’ai souvent eu l’impression de lire les constats et préconisations que fait l’IPJ depuis des années.
En ajoutant l’expérience personnelle d’un magistrat puis d’un élu influent, Georges Fenech fait le point sur 40 années d’ensauvagement.
Il est le premier à reconnaître les fautes et les insuffisances des juges, puis des politiques.
Il raconte ainsi comment, de l’intérieur, tout ce qui allait dans le sens de moins de laxisme judiciaire a été saboté.
Je vous conseille chaleureusement de lire ce livre si vous voulez comprendre comment nous en sommes arrivés là.
De l’immigration dérégulée et désormais suicidaire à l’idéologie laxiste du Syndicat de la Magistrature, Georges Fenech remonte dans le temps et explique simplement les causes de la situation.
Le livre est concis, ponctué d’anecdotes et il se lit comme un roman. Il vous en apprendra beaucoup sur la Justice et l’insécurité, comme il m’en a beaucoup appris !
Pour vous le procurer, vous pouvez cliquer sur le lien ici, ou aller chez tout bon libraire.
Date de parution : 06.09.2023
Nb. de pages : 224
EAN : 9782268109404
À propos de l’Insitut Pour La Justice
L’Institut pour la Justice est une association loi 1901 composée de citoyens, de victimes et d’experts du monde judiciaire mobilisés pour une Justice qui mettent les victimes au centre.
C’est un mouvement dénué de toute affiliation politique qui ne reçoit aucune subvention publique. Ses actions ne sont financées que grâce à ses membres donateurs.
L’Institut pour la Justice publie la Revue française de criminologie et de droit pénal. Plusieurs sommités du monde judiciaire y contribuent régulièrement tels Yves Mayaud, professeur émérite de droit, Jean-Claude Magendie, ancien président de la Cour d’Appel de Paris, ou encore les célèbres criminologues Alain Bauer ou Maurice Cusson.
L’Institut pour la Justice est également le porte-voix d’un collectif de victimes et de proches de victimes.
